Journée d’étude « Filmer et être filmé dans le cadre d’une intervention » – 17/11/21

Programme de la journée d’étude « Filmer et être filmé dans le cadre d’une intervention »

Mercredi 17 novembre 2021

Brusafe, rue du Planeur 10, 1130 Haren (Comment se rendre à Brusafe ?)

De 09h00 à 17h30 (suivi d’un drink)

La journée d’étude sera organisée autour de 6 interventions (d’environ 25 minutes chacune), en séance plénière, suivies de sessions de questions/réponses (25 minutes également) avec un public composé de professionnels du secteur.

9h00
Mot d’introduction


Sophie LAVAUX
Directrice générale de BPS – Haut-fonctionnaire de l’arrondissement de Bruxelles-Capitale


09h15
Cadre juridique général


Christian DE VALKENEER Président du tribunal de première instance de Namur-Dinant   Marc ISGOUR Avocat et membre du Conseil
de l’Ordre du barreau de
Bruxelles, Maître de
conférences invité à l’IHECS
et assistant à l’ULB en droit
des média
s
Christian De Valkeneer et Marc Isgour présenteront les aspects juridiques de la question. Parmi ceux-ci, les problématiques ci-après seront abordées : Peut-on filmer une intervention policière? Quid de la protection de la vie privée des policiers filmés? Quid de l’usage de ces images? Peut-on les placer sur les réseaux sociaux?

10h15
Le copwatching : quand le
droit de filmer transforme les
relations entre la police et les
citoyen
s

Michel DERAEMAEKER Chef de corps de la zone de police Uccle/W-B/Auderghem Laurent MASSET Porte-parole de la zoneQu’il soit militant, journaliste ou simple citoyen, le « spectateur »
d’une intervention aussi banale soit-elle a de plus en plus souvent le
réflexe de filmer les policiers en action, voire même de questionner le
bien-fondé de cette intervention. Cette démarche a bien entendu un
impact sur les interactions entre les personnes.
A travers des exemples, la zone de police Uccle/WatermaelBoitsfort/Auderghem présentera les questions de communication
lorsque des interventions sont filmées, notamment l’attitude que les
policiers devraient adopter dans ces situations, largement fondée,
quand elle n’est pas adéquate, sur la méconnaissance et le flou des
règles en vigueur.
Le policier comme faiseur d’images et la bodycam comme outil de
rééquilibrage seront également évoqués.
11h15
Pause-café


11h45
Ligue des droits humains


Pierre-Arnaud PERROUTY DirecteurLe droit de filmer la police sera analysé sous l’angle de la liberté d’informer mais aussi comme instrument de contrôle démocratique. La question de la preuve est en effet centrale dans les dossiers de violences et les images y occupent une place importante. Le cas plus spécifique des bodycams sera également abordé, dès lors qu’elles posent des questions en termes d’objectifs, de protocoles d’utilisation et de statut des images.

12h45
Pause du midi


13h45
Perspectives internationales et analyse médiatique et journalistique


Julien BALBONI L’Echo, Chroniqueur judiciaire et chef d’éditionL’objet de l’intervention de Julien Balboni, en tant que journaliste à L’Echo, chargé notamment des thématiques autour de la justice et de la police, est double.   Il d’agit d’abord d’effectuer un tour d’horizon sur la manière dont les autres pays d’Europe et du monde traitent l’impact de l’image vis-à-vis du travail de la police. L’objet est donc de nourrir la réflexion sur l’utilisation de caméras portatives par la police. L’autre aspect de cette intervention sera de creuser l’impact médiatique des images de policiers filmées par le public, ce qu’elle change dans la manière de travailler au quotidien des équipes, la manière dont les médias s’emparent, et comment lesdits médias traditionnels sont parfois dépassés par les nouveaux qui s’embarrassent parfois moins de contradictoire.

14h45
Possibilités et défis posés par
l’utilisation de la bodycam
par la police intégrée :
quelques conclusions d’une
recherche


Vincent SERON Professeur au Département
de criminologie de l’ULiège
Cette recherche, financée par le SPF intérieur, a été menée
conjointement par la KULeuven (Prof. dr. Jeroen Maesschalck et
Valerie Goyvaerts) et l’ULiège (Prof. dr. Vincent Seron) entre octobre
2020 et septembre 2021. Au travers d’une analyse de la littérature
scientifique existante et d’un dispositif de recherche (entretiens,
focus-group) couvrant à la fois la Wallonie et la Flandre, elle a permis
de produire des recommandations et des propositions de
modifications législative sur les bodycams.
15h45
Pause-café


16h15
Zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles : directives et dimension réglementaire


Stéphanie ROUSSEL
Juriste-conseil de la zone
Olivier Slosse
Porte-parole, DGG et
conseiller du chef de corps
La zone évoquera la dimension réglementaire de l’usage des bodycams, afin de donner un complément à la présentation sur le cadre juridique général. Plusieurs questions seront abordées, notamment sous l’angle d’un aller-retour entre règlement et usages sur le terrain : que faire quand une personne ne souhaite pas être filmée, quid de l’usage de la caméra quand des policiers entrent dans une commune où leur usage n’est pas autorisé ?

17h15
Mot de clôture




Bernard MICHIELSEN Premier substitut-adjoint du procureur du Roi
17h30
Ouverture du drink

Vous pouvez retrouver une version imprimable du planning de cette journée d’étude juste ici.

Pour plus d’information event@brusafe.brussels

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